Alerte médaille : les Suisses Ryan Regez et Alex Fiva en or et en argent en ski cross, Sergey Ridzik en bronze
Le Suisse Ryan Regez est le nouveau champion olympique de ski cross à Beijing 2022. Son compatriote Alex Fiva, champion du monde en titre, finit en argent et le skieur du ROC Sergey Ridzik en bronze, comme à PyeongChang 2018.
Ski acrobatique
Quel début d’année 2022 sensationnel pour Ryan Regez !
Leader de la Coupe du monde après notamment deux victoires lors des dernières courses du début de saison, à Idre en janvier, le Suisse Ryan Regez s’est désormais adjugé l’or dans l’épreuve de ski cross aux Jeux Olympiques de Beijing 2022, ce vendredi 18 février.
Il a remporté la finale de cette épreuve à l’incroyable suspense et pouvait laisser couler les larmes après avoir franchi la ligne d’arrivée devant son compatriote Alex Fiva, le champion du monde en titre, et le skieur du ROC Sergey Ridzik, vainqueur de l’étape de Coupe du monde disputée sur ce parcours du Genting Snow Park à Zhangjiakou, en novembre dernier, et déjà médaillé de bronze olympique à PyeongChang 2018.
Le Suédois Erik Mobaerg a terminé à la quatrième place en finale.
La France, avec quatre skieurs en lice, nourrissait de grands espoirs de médaille, notamment après le beau début de saison de Terence Tchiknavorian et Bastien Midol, respectivement n° 2 et 3 au classement de la Coupe du monde.
Mais « Tchik » a été éliminé dès les huitièmes de finale, tout comme Jean-Frédéric Chapuis, le champion olympique de Sotchi 2014. Midol, lui, a été sorti dans son quart de finale où il était aligné contre Alex Fiva.
François Place a entretenu les espoirs français, et espérait se retrouver en finale avec Fiva et Erik Mobaerg, comme aux Championnats du monde où il avait terminé entre les deux skieurs pour devenir vice-champion du monde en 2021. Mais il a été éliminé au stade des demi-finales, après avoir fini derrière Ryan Regez et Erik Mobaerg. Il se classe finalement huitième après sa dernière place en petite finale.
La journée en bref
Ryan Regez a donc réussi à tenir son statut de « favori » en passant successivement les huitièmes, quarts et demi-finales avant de remporter la finale. Ce n’était pas le cas de Tchiknavorian, quatre podiums cette saison en Coupe du monde et la victoire au Tour de Ski en décembre. Il terminait troisième de son huitième de finale où seuls les deux premiers passaient au tour suivant.
Surprise aussi du côté de la Suède puisque David Mobaerg (le frère d’Erik) passait aussi à la trappe dès les huitièmes. Il comptait trois podiums en Coupe du monde cette saison, dont deux victoires.
Jean-Frédéric Chapuis, qui avait annoncé ne pas être favori en arrivant à Beijing 2022, a aussi fini son aventure en huitièmes de finale. Il est loin le temps de Sotchi 2014 où il pouvait enfiler la médaille d’or autour du cou après avoir devancé ses deux compatriotes Arnaud Bovolenta et Jonathan Midol (le frère de Bastien) en finale.
Celui qui avait terminé quatrième dans cette finale il y a 8 ans avant d’être sacré champion olympique à PyeongChang 2018, le Canadien Brady Leman, était éliminé en demi-finale à Pékin par le futur vice-champion olympique Fiva et double médaillé de bronze olympique Sergey Ridzik.
Bastien Midol avait subi le même sort dès les quarts, en finissant aussi derrière Fiva et l’Italien Simone Deromedis qui allait remporter la petite finale un peu plus tard, devant Brady, l’Autrichien Johannes Rohrweck et le Français François Place.
Hier, la Suédoise Sandra Naeslund a décroché l’or en ski cross chez les femmes, devant la Canadienne Marielle Thompson et l’Allemande Daniela Maier.
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