Jérôme Fernandez parle de sa « fierté » après avoir porté la flamme olympique à Bayonne et de son fils, qui rêve de JO en water-polo
Lundi 20 mai, l'ancien joueur de l'équipe de France masculine de handball Jérôme Fernandez faisait partie des personnalités sportives qui ont porté la flamme olympique de Paris 2024 à Bayonne, lors de la 12e étape du relais dans les Pyrénées-Atlantiques.
« Pour moi, c'est une grande fierté et un honneur de pouvoir participer à cet événement », a confié le double champion olympique avec les Experts à Beijing 2008 et Londres 2012 à Olympics.com, présent sur place à cette occasion.
Fernandez, a porté la torche olympique sous la pluie qui tombait sur le Pays Basque français. Il n'a pas hésité à aller à la rencontre des autres porteurs de la flamme olympique.
« J'ai eu la chance de participer aux Jeux en tant qu'athlète et je rêvais de participer aux JO en France, mais finalement je n'ai pas pu. Cette année, c'est quelque chose d'incroyable pour toute la population française, pour toutes les personnes qui aiment le sport et pour moi qui suis fan de sports en général depuis mon enfance. »
S'il a quitté les terrains en 2017, à l'âge de 40 ans, l'ancien arrière gauche garde un œil avisé sur le handball international, comme il l'a confié à Olympics.com.
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Jérôme Fernandez : « Karabatic ? Le meilleur que l'on ait eu »
De nature modeste mais ambitieuse, Jérôme Fernandez a fait part de ses attentes pour les équipes de France de handball à Paris 2024, au vu de son expérience passée en la matière.
« J’ai eu la chance d’être dans une très bonne équipe avec beaucoup d’ambition dans un sport qui gagne souvent. »
Interrogé sur son compatriote et ancien coéquipier Nikola Karabatic, il n’a pas tari d’éloges à son égard et son sourire ne pouvait pas trahir l'affection qu'il porte pour la légende du handball mondial.
« Pour moi, c’est le meilleur joueur que l’on ait eu et le fait qu’il puisse participer à ses sixièmes Jeux et peut-être gagner une quatrième médaille d’or en prime est incroyable pour le sport français, pour sa carrière. Et de pouvoir la terminer par les Jeux Olympiques en France devant son public, je crois que c’est ce dont il a toujours rêvé. J’espère que les garçons gagneront et les filles aussi ! »
Jérôme Fernandez s’attend également à ce qu’il y ait « beaucoup de monde, beaucoup de soutien de la part des supporters » aux JO cet été, surtout à partir des quarts de finale à Lille.
« Car c’est vrai que jouer devant 28 000 personnes sera un plus pour les deux équipes [de France], pour atteindre la finale et – espérons-le – la gagner. »
Pour Jérôme Fernandez, l’Espagne est « une équipe qui joue très bien au handball »
L’ancien joueur tricolore avait également évolué dans des clubs espagnols pendant sa carrière, au FC Barcelone et au BM Atlético Madrid. Interrogé sur la sélection hispanique lors d’une interview en castillan à Bayonne, langue qu’il parle couramment, Fernandez considère que c’est « compliqué » pour cette équipe nationale qui connaît actuellement un changement de générations.
« J’ai vu que le sélectionneur avait construit un effectif avec un peu plus d’expérience et l’Espagne est toujours une équipe qui a tendance à poser problème aux autres », a-t-il confié en faisant référence à la qualité de jeu de cette nation.
« Ils n’ont peut-être pas la meilleure équipe de l’histoire à l’heure actuelle, mais je pense que toutes les équipes qui joueront contre l’Espagne rencontreront des difficultés et devront jouer à 100 % pour pouvoir gagner. »
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Jérôme Fernandez suivra également le water-polo, comme son fils qui pratique ce sport olympique
Quand on lui demande quelles autres disciplines olympiques il suivra de près cet été, Jérôme Fernandez reconnaît aimer de nombreux sports, mais « surtout le water-polo, car mon fils [le] pratique ».
Ce dernier, qui fêtera ses 17 ans en cette année olympique, « rêve de participer aux Jeux plus tard et joue presque au meilleur niveau en France », selon son père.
Après avoir vu quelques matchs de water-polo à Rio 2016 et à Tokyo 2020, l’ancien des Experts a confié que ça lui avait énormément plu.
« Mais j’irai aussi voir de l’athlétisme, du rugby à sept et des disciplines comme ça, que j’apprécie et que je veux voir en direct. »