Le Relais des océans | Laura Flessel-Colovic : « L'outre-mer, c'est une pépite, c'est une terre de champions »

Par Florian Bouhier
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Une des parties les plus attendues du relais de la flamme olympique se déroule du 7 au 17 juin 2024 : le relais des océans.

Ce vendredi 7 juin, la torche partira de Brest pour traverser l'Atlantique direction Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, à bord du Maxi Banque Populaire XI mené par le skipper Armel le Cléac’h. Marie-José Pérec, triple championne olympique en athlétisme, sera aussi présente pour ce voyage unique.

Un nouvel équipage embarquera ensuite pour la Martinique avec une autre légende du sport français en son sein, Laura Flessel-Colovic. La quintuple médaillée olympique vibre déjà à l'évocation de cette mission

« Lorsqu'on regarde sur les 100 ans des Jeux Olympiques, la Guadeloupe a fourni de nombreux sportifs olympiens et parmi eux nous avons trois porte-drapeaux Teddy Riner, Marie-José Pérec et Laura Flessel. L'outre-mer, c'est une pépite, c'est une terre de champions. Donc, lorsqu'on voit que Paris 2024 pense aussi à véhiculer la flamme, l'histoire, l'excellence sur nos outre mer, sur nos territoires, on ne peut être que fier. »

Olympics.com a interrogé la première championne olympique de l'histoire de l'épée femmes sur cet évènement qui s'annonce exceptionnel.

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« Tu aimes l'intelligence artificielle ? C'est possible. Tu aimes la mode ? C'est possible. Tu es ingénieur ? C'est possible. »

Une grande fierté transparaît immédiatement à l'écoute des propos de Laura Flessel-Colovic, mais également une belle dose d'ambition.

« Cette flamme qui arrive d'Athènes, d'Olympie en passant par l'Hexagone, elle vient sur nos terres. C'est une piqûre de rappel pour nous dire que l'on est capables. »

La porte-drapeau de la délégation française aux Jeux Olympiques de Londres 2012 veut profiter de l'arrivée de la flamme en outre-mer pour engager un maximum la communauté et redonner de l'espoir à la jeunesse.

« Lorsque j'étais petite, à six ans, j'ai dit à ma mère que je voulais être championne. Elle m'a dit de trouver une discipline. J'ai trouvé la discipline. Il faut faire perdurer cela. Non pas que dans le sport, mais à travers cette flamme olympique, c'est parler à tous les jeunes, dans tous les secteurs. Tu aimes l'intelligence artificielle ? C'est possible. Tu aimes la mode ? C'est possible. Tu es ingénieur ? C'est possible. »

Née à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, Laura Flessel voit avec bonheur un symbole olympique aussi sacrée que la flamme, parcourir ses terres. Elle accompagnera également cette dernière en Martinique, car comme elle le résume avec un large sourire, elle n'est « pas que l'enfant de la Guadeloupe, mais l'enfant des îles. »

Au sein d'un équipage à 100% antillais, avec notamment le skipper Kéni Pipérol-Dampied, Laura Flessel promet d'être « dans l'écoute, dans le partage », ne cachant pas son impatience d'y être.

« Ce relais des océans, c'est innovant, c'est la première fois et on ne le verra plus nulle part ! »

« Tous les gens, que ce soit en Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion, peu importe où la flamme va arriver sur nos territoires, il faut que la communauté soit là. Il y aura le passage d'un relais collectif et là on va impliquer tout le monde, donc venez en force. »

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