Draft NBA 2023 | Victor Wembanyama sur les parallèles avec Tony Parker : « Ça ne m'inquiète pas du tout »
Victor Wembanyama s'est confié à beIN SPORTS après la lottery de la Draft NBA 2023 qui permet aux San Antonio Spurs d'avoir le premier choix. Des émotions fortes et des souvenirs qui ont marqué sa jeunesse ont accompagné cette nouvelle étape vers la NBA.
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L’ordre des choix de la draft NBA 2023 est connu depuis ce mardi 16 mai.
Les San Antonio Spurs seront la première franchise à sélectionner un joueur, le 22 juin prochain et tout le monde s’attend à ce que ça soit Victor Wembanyama. Le joueur français de 19 ans possède un profil unique qui lui vaut une attention planétaire depuis des mois et est annoncé comme le futur premier choix. Interviewé par beIN SPORTS, il a réagi à la lottery de la Draft NBA 2023.
« Je suis très content du résultat, c’est beaucoup d’émotions », a réagi le joueur des Metropolitans 92.
Si ce moment a été aussi particulier, ce n’est pas seulement parce qu’il s’agit d’une nouvelle étape vers la NBA où il pourrait être le Français drafté le plus haut de l’histoire. L’éventualité de rejoindre la franchise basée au Texas est forcément particulière pour un jeune qui a grandi en suivant les exploits de Tim Duncan, Manu Ginobili et surtout Tony Parker.
« Bien sûr [que j’ai grandi en voyant les Spurs gagner des titres]. Je me rappelle les Finales NBA en 2013, pour moi le tir de Ray Allen, c’était le tir du méchant contre Tony Parker. Bien sûr que j’ai des souvenirs de cette équipe. »
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Victor Wembanyama est prêt à relever les défis qui peuvent l'attendre à San Antonio
La possibilité de rejoindre les Spurs où le maillot du meneur français est retiré et accroché au plafond de l’AT&T Center n’effraie pas l’intérieur de 2,19 m. C’est même une fierté pour lui.
« [Les parallèles avec Tony Parker] ne m'inquiètent pas du tout et c'est un honneur de voir nos noms côte à côte. Je sais que les gens ont des attentes, mais elles ne surpassent pas celles que j'ai envers moi-même donc je n’ai aucun souci à me faire. »
Il n’a pas non plus peur de rejoindre une équipe qui a terminé la dernière saison NBA avec le deuxième plus mauvais bilan de la Ligue (20 victoires - 62 défaites). L’engouement des fans et l’historique d’une franchise qui a gagné cinq titres sur les 25 dernières années suffisent à le rassurer.
« Je n'ai aucun soucis à me faire, le plus important, c’est que la structure et la culture soient fortes. San Antonio, c’est une fanbase solide et fidèle, malgré les hauts et les bas. Surtout, c’est une histoire et une culture de la gagne comme nulle part ailleurs. »
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Victor Wembanyama : « Ça serait un honneur de pouvoir être entraîné par Gregg Popovich »
Un visage symbolise cette culture de la gagne, celui de Gregg Popovich.
L’entraîneur des Spurs est en poste depuis 1996 et a participé à toutes les campagnes victorieuses des Spurs. Aucun coach n’a gagné plus de matchs en saison régulière NBA que lui, de quoi sublimer une réputation déjà tout en haut des cîmes.
Celui qui a mené Team USA à la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, en 2021, est réputé pour sa capacité à faire progresser ses joueurs et les responsabilisés, même s’ils sont jeunes. De quoi réjouir Victor Wembanyama.
« Ça serait un honneur de pouvoir être entraîné par Gregg Popovich. De ce que j’ai entendu, il est exigeant, mais j’ai une certitude, c’est qu’il est bon. Jusqu’à preuve du contraire, il a plus d’expérience que moi. SI j’ai la chance de me faire coacher par lui, ça serait avec beaucoup d’humilité et d’excitation. »
Le septuagénaire ne sera pas aux Jeux Olympiques de Paris 2024 car Steve Kerr l'a remplacé sur le banc américain, mais son jeune joueur compte bien être de la partie. Après avoir été sacré MVP, meilleur scoreur, meilleur contreur, meilleur jeune joueur et meilleur défenseur du Championnat de France, Victor Wembanyama a parlé de son envie de représenter la France aux prochains JO.
« Ce n'est pas une option, je serai aux Jeux Olympiques. Je n'ai pas l'intention de faire autre chose. Pour moi, le club et la sélection nationale sont aussi importants l'un que l'autre donc je n'ai aucune raison de ne pas vouloir remporter des titres avec mon équipe nationale », a expliqué le joueur aux quatre apparitions avec les Bleus dans des propos rapportés par l'AFP.
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