L’histoire se déroule vingt ans après que les femmes furent admises à concourir dans l’épreuve du dressage, ce qui en faisait une des seules épreuves olympiques où hommes et femmes étaient à égalité. À cette époque, les cavalières avaient remporté le bronze et l’argent mais n’étaient jamais montées sur la plus haute marche du podium. Cela allait changer.
Liselott Linsenhoff participait depuis des années aux compétitions de dressage olympique. Elle avait décroché la médaille de bronze dans le concours individuel en 1956, juste derrière l’extraordinaire Lis Hartel qui s’était remise de la polio mais dont les membres inférieurs étaient restés paralysés à partir des genoux. L’or était alors revenu à un homme.
Durant trois éditions des Jeux successives, la médaille d’or du concours individuel revint à un homme. Liselott rata les deux premières en terminant huitième en 1968 alors qu’elle avait remporté l’argent par équipes en 1956 et l’or par équipes en 1968.
Sur les 33 cavaliers en lice dans l’épreuve du dressage individuel, plus de la moitié était des femmes. Vingt, pour être précis, dont les médaillées d’or et d’argent. La Russe Yelena Petushkova, qui concourait pour l’Union soviétique avec Pepel termina deuxième, juste devant l’Allemand Josef Neckermann. Mais la victoire revint à Liselott Lisenhoff qui, avec ses 1229 points, finit loin devant Petushkova (1185).