Le relais de la flamme olympique conduit par le directeur de cérémonie de Rio 2016

À seulement deux semaines de son arrivée à destination à Rio, la flamme olympique a traversé l’état de São Paulo où elle a été portée notamment par le directeur de la cérémonie d’ouverture des Jeux, Fernando Meirelles.

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Le relais de la flamme olympique conduit par le directeur de cérémonie de Rio 2016
(Rio 2016 / André Luiz Mello)

Plus connu comme ayant réalisé la superproduction La Cité de Dieu ainsi que The Constant Gardener et Blindness, Meirelles a participé au relais lorsque celui-ci a traversé la ville de Ribeirão Preto.

« C’était sympa comme tout », a-t-il déclaré, alors qu’il prenait un peu de repos par rapport aux préparatifs au Maracanã. « Je participe à cette aventure depuis maintenant pas mal de temps et porter la flamme n’est qu’une autre étape de ce processus. »

Meirelles, qui est l’un des trois directeurs artistiques de Rio 2016, a livré un avant-goût de la soirée du 5 août. « Tout est très grand, la scène est très grande. Je n’ai jamais participé à un projet de ce calibre et ça ne se reproduira jamais », a-t-il ajouté.

Lundi 18 juillet au matin, la flamme a traversé les villes de Jaú, Araraquara et São Carlos.

Le relais a été accueilli par des démonstrations de karaté et de capoeira, l’art martial de danse afro-brésilien, ainsi que par un premier aperçu des Jeux de Tokyo 2020, via des groupes nippo-brésiliens comprenant notamment des joueurs de tambours de Nisho Wadaiko.

(Rio 2016 / André Luiz Mello)

Maurren Maggi, première brésilienne médaillée au saut en longueur, a pris le relais initial à São Carlos.

« La flamme olympique représente un jalon important dans notre préparation, du début à la fin des Jeux Olympiques. Pour de nombreuses personnes, la compétition a déjà commencé et ne se terminera qu’une fois la vasque olympique éteinte. »

Mardi, la flamme a entamé sa journée à Sertãozinho où des écoliers ont donné un spectacle aux couleurs des anneaux olympiques.

Vitor Santos, ancien joueur brésilien de roller hockey, qui a participé à six Championnats du monde et a entraîné l’équipe brésilienne à Barcelone 1992, figurait parmi les porteurs de la flamme. « Je suis ravi d’être ici et de représenter le sport, si important pour la ville, a-t-il déclaré. Cette place noire de monde me remplit de fierté et d’émotion. »

Il y avait également six olympiens de taekwondo, mardi, dans le relais de la flamme qui a traversé Rio Claro avant de rejoindre Limeira où il a été accueilli par des flashmobs et des spectacles improvisés dans le parc Parque da Cidade.

(Rio 2016 / André Luiz Mello)

Plusieurs des porteurs de la torche se préparaient pour Rio 2016, notamment la handballeuse Alexandra Nascimento, qui a délaissé l’entraînement le temps de brandir la flamme.

« Ma ville est belle et elle me manque, mais je l’ai quittée pour la bonne cause, pour la représenter dans le monde entier, a-t-elle confié. Nous sommes convaincues que nous allons remporter une médaille et nous voulons qu’elle soit en or. Nous faisons l’impossible pour cela et nous travaillons d’arrache-pied. Porter la torche m’a plus angoissée que disputer une finale ! »

Le relais bouclera jeudi à Osasco son 80e jour où il parcourera 217 km sous la conduite de 199 porteurs de flammes.

Le relais de la flamme olympique de Rio 2016 dispose de trois partenaires de présentation : le partenaire mondial TOP Coca-Cola, qui poursuit son soutien de longue date auprès des relais de la flamme olympique, ainsi que les partenaires locaux Bradesco et Nissan. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site Internet de Rio 2016.