La Flamme à la rencontre des secrets de “l’île intense” à La Réunion
La Flamme Olympique poursuit son parcours du Relais des Océans dans les Outre-mer et a fait escale à La Réunion. Surnommée « l’île intense », elle a réservé un accueil mémorable, à commencer par les sites spectaculaires de la Plaine des Sables ou la Pointe Langevin.
Le Relais a été enchanté par une promenade colorée à travers une végétation luxuriante, traversant Saint-Paul, Saint-Pierre, Saint-Benoît et Saint-Denis, les quatre chefs-lieux d’arrondissement de l’île. Près d’une centaine d’Éclaireurs se sont passés la Torche ce mercredi 12 juin, parmi eux Daniel Narcisse, le légendaire handballeur, qui a couronné la journée en allumant le Chaudron dans sa ville natale à Saint-Denis.
Un chapitre tout particulier du Relais de la Flamme se poursuit, celui du Relais des océans
À travers ce Relais des Océans, Paris 2024 et les Parrains du Relais de la Flamme, Coca-Cola, Banque Populaire et Caisse d’Epargne, se sont engagés à créer un voyage permettant de toucher le plus grand nombre. En se rendant dans les territoires ultramarins, qui enrichissent et singularisent le territoire national, la Flamme Olympique offre l’opportunité d’inviter un maximum de Français à se joindre à cette grande fête populaire, les préparant ainsi aux Jeux dans les quatre coins du globe.
Depuis le 7 juin, la Flamme Olympique a entrepris une épopée extraordinaire qui va l’amener à visiter, jusqu’au 17 juin, cinq territoires ultramarins répartis dans trois des cinq océans du globe. Après son passage en Guyane, dans l’océan Atlantique, dimanche dernier, elle a illuminé la Réunion, dans l’océan Indien, ce mercredi 12 juin. Demain, ce sera au tour de la Polynésie française, dans l’océan Pacifique, d’être célébrée. La Flamme reviendra dans l’océan Atlantique, avec des étapes en Guadeloupe le 15 juin, et en Martinique le 17 juin.
« L’île intense » cultive sa singularité
À 9 500 kilomètres de l’Hexagone, la Flamme Olympique a vécu une journée exceptionnelle, découvrant le meilleur de la nature infinie et unique. Elle a exploré un environnement préservé et valorisé l’authenticité d’une île au vivre-ensemble unique. À Saint-Paul, la Flamme s’est allumée sur le ponton du premier peuplement, par lequel les premiers explorateurs étaient arrivés à La Réunion, un lieu comme suspendu au-dessus de la mer. Le parcours a continué à Saint-Pierre, la ville de départ de la Diagonale des Fous, où les coureurs du monde entier se rassemblent chaque année pour affronter ce défi audacieux.
Après Saint-Benoît et son stade Jean Allane puis Sainte-Suzanne et son Stade en eaux vives intercommunal du Bocage, labellisé centre de préparation pour Paris 2024, la Flamme a rejoint Saint-Denis, la plus grande ville de l’Outre-mer français. Depuis la corniche, elle a emprunté l’axe principal de la ville, bordé de monuments historiques, de maisons coloniales et de musées, dont l’Artothèque, dédiée à l’art contemporain, ou encore le musée Léon Dierx, le plus ancien de l’île. Toujours en quête de découverte de l’histoire, la Flamme a terminé sa journée dans le jardin de l’État, créé en 1773 par la Compagnie des Indes.
Les massifs volcaniques de l’île et ses côtes en font un joyau naturel. Cette journée était l’occasion de mettre en valeur ces sites remarquables, en débutant à la Plaine des Sables à Sainte-Rose. Depuis 2010, « Pitons, cirques et remparts » de la Réunion sont inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO. À Saint-Joseph, la Flamme s’est rendue à la Pointe Langevin, le point le plus austral du parcours du Relais de la Flamme. Au Tampon, elle s’est élancée du CREPS jusqu’au parking des Grands Kiosques, marquant également un arrêt par sa cité du Volcan, un pôle touristique, pédagogique et scientifique international.
De grands noms du sport ont représenté La Réunion
Mireille Faïn a donné le coup d’envoi de cette journée dès l’aube à Sainte-Rose. Ancienne joueuse de water-polo, elle a fièrement tenu la Torche dès 7 heures ce matin. Devenue institutrice, elle poursuit son engagement, que ce soit en tant que pompier volontaire ou auprès de son club d’athlétisme. Quant à la doyenne de la ligue réunionnaise d’athlétisme, Marie-Thérèse Georget, 85 ans, elle était présente dans la dernière ville du parcours, à Saint-Denis. Celle qui parcourt 12 kilomètres chaque jour avec son club a été particulièrement applaudie par le public.
Alizée Morel, qui se trouvait quai Gilbert à Saint-Paul, a elle aussi ravi les riverains. Porte-drapeau féminin de la délégation réunionnaise pour les Jeux des Îles (JIOI) en 2023, à Madagascar, elle est devenue l’athlète la plus titrée des Jeux, tous sports confondus et toutes nations confondues, avec 28 médailles. La foule a ensuite pu admirer Jérémy Basquaise, capitaine de l’équipe de France de Beach Soccer, depuis le boulevard du Front de Mer.
En fin de matinée, Jackson Richardson, l’ancien capitaine de l'équipe de France de handball, médaillé de bronze aux Jeux de Barcelone en 1992 et double champion du monde en 1995 et en 2001, a eu l’honneur de porter la Flamme dans sa ville natale, à Saint-Pierre. À Sainte-Suzanne, au nord de Lille, c’est Mathieu Bon, triple champion de France chez les moins de 20 ans en lancer de poids et en saut en longueur, qui a eu ce privilège. À seulement 19 ans, celui qui est atteint du syndrome d’Asperger a une nouvelle fois été une source d’inspiration pour son entourage.
Plus de 120 relayeurs se sont ainsi succédés tout au long de la journée pour illuminer « l’île intense », dont l’escrimeuse française Kelly Lusinier et la nounou de Teddy Riner, Myriam Chomaz. Cette dernière, également une grande championne, de la savate à la boxe anglaise, s’est battue pour la reconnaissance de la pratique féminine et pour promouvoir la para boxe. Enfin, la journée s’est conclue en beauté aux côtés de Daniel Narcisse, comptant parmi les sportifs français les plus populaires et les plus titrés. Handballeur de légende, il est multiplement médaillé avec l’équipe de France: double Champion olympique, quadruple champion du monde et triple champion d'Europe.
À Saint-Denis, la gymnastique à l’honneur
À l’image de la Flamme Olympique, la Fédération Française de Gymnastique entretient des liens profonds avec nos territoires. Forte de ses 325 000 licenciés passionnés, répartis au sein de 1 400 clubs tant en métropole qu’en outre-mer, elle incarne une véritable force unificatrice.
Ce mercredi, un nouveau relais collectif de gymnastique s’est tenu à La Réunion, une île renommée pour être une véritable terre de gymnastes. Le public a eu le plaisir d’assister à diverses démonstrations mettant en lumière les disciplines Olympiques.
Sous l’égide de la Fédération Française de Gymnastique, 23 personnes, parmi lesquelles des championnes et champions, des sportifs du quotidien, des bénévoles… ont accompagné la cheffe de file de ce relais, Elvire Teza. Cette ancienne championne de l’équipe de France est la première française à avoir accédé à une finale Olympique en gymnastique artistique. Son parcours l’a menée notamment aux Jeux d’Atlanta en 1996 et de Sydney en 2000.
Le Relais des Océans poursuivra demain son épopée à près de 15 000 kilomètres de là, en Polynésie française. Jeudi 13 juin, c’est dans l’océan Pacifique que la Flamme continuera de briller. De Teahupoo à Pape’ete, elle parcourra les cinq archipels qui regorgent de trésors naturels.