Jeux Paralympiques de Paris 2024 | Para natation - Léane Morceau après sa quatrième place sur le 100 m dos S12 : « Ce n'est pas ce que je venais chercher »
La Para nageuse française Léane Morceau, 21 ans, a terminé ce samedi après-midi quatrième de la finale du 100 m dos S12 des Jeux Paralympiques de Paris 2024.
Ce samedi après-midi, dans l'immensité de la Paris La Défense Arena de Nanterre, Léane Morceau voulait devenir une grande Para nageuse, soit entrer dans le cercle fermé de celles qui ont brillé lors d'une compétition sous le patronage des Agitos. Engagée sur la finale du 100 m dos S12 des Jeux Paralympiques de Paris 2024, la Poitevine lorgnait effectivement, à 21 ans, une première médaille paralympique.
Quelques mois après avoir décroché le bronze aux Championnats d'Europe sur la spécialité, les espoirs étaient réels et fondés. Pour la jeune tricolore, qui souffre d'une déficience visuelle depuis ses 8 ans, la journée avait débuté par une série disputée en mode diesel, pour garder de l'énergie avant la finale programmée à 17h37. Avec le septième chrono des engagées et la ligne d'eau n°1, Léane Morceau - chaudement encouragée par le public à son entrée dans l'arène francilienne - arrivait ainsi cachée et loin des favorites lors de la course qui compte, celle où les médailles se jouent.
Malheureusement, et malgré un chrono de 1 min 12 s 85, elle devait se contenter de la quatrième place, à 1 sec 52 du podium tant lorgné. Une déception immense pour la tricolore, presqu'en larmes en zone mixte. « Ce n'est pas ce que je venais chercher, lançait-elle d'emblée, semblant manquer de mots pour décrire ses sentiments. Déjà, je passe 35 [aux 50 mètres en 35 secondes, NDLR] donc je n'étais pas assez rapide. J'attends de voir l'analyse de course pour comprendre pourquoi. Forcément, je regrette de faire quatrième place. J'ai donné le maximum de moi-même, mais ça n'a pas suffit. Je ne sais pas... c'est compliqué. »
Si Léane Morceau savait son défi difficile à remplir, elle s'était fixée ce podium paralympique comme objectif. C'est dire si la désillusion touche la jeune femme, déjà cinquième et quatrième des Mondiaux ces deux dernières années. « Il faut se reconcentrer pour la suite parce qu'il reste encore une course », terminait-elle, pensant au 100 m nage libre prévu le mercredi 4 septembre au matin.