Jeux Paralympiques de Paris 2024 | Ils vont nous faire vibrer : Simone Barlaam
Si vous cherchez la version italienne de la joie de vivre, Simone Barlaam est votre homme. À 24 ans, le natif de Milan clame haut et fort qu’il vient à Paris 2024 surtout pour s’amuser !
D’abord parce que malgré son jeune âge, il s’est déjà construit un palmarès conséquent : 4 médailles paralympiques, dont une en or sur 50m nage libre lors des Jeux de Tokyo, et 18 médailles d’or lors des différents championnats du monde auxquels il a participé, décrochant notamment le record du monde de sa catégorie (S9) du 50m nage libre : 23’’96, le premier de sa catégorie à descendre sous les 24 secondes.
Ensuite, parce que c’est aussi pour lui un retour aux sources : enfant, il a passé des mois dans la capitale française, ou plutôt dans ses hôpitaux, y subissant plusieurs opérations liées à son handicap, et revenir à Paris, dans cette ville qu’il a appris à aimer sera pour lui comme boucler une boucle de sa vie. Ce qui ne l’empêchera pas de viser une ou plusieurs médailles, si possible en or, bien sûr, car sa joie de vivre s’exprime dans l’eau, où il se sent tellement libre, léger, presque aérien, et que la compétition le motive et le transcende.
Premier objectif : prendre du plaisir
« À Tokyo, je n’ai pas su profiter de l’expérience paralympique comme j’aurais dû. Je n’ai pas pris de plaisir, et je n’ai pas réussi les performances que j’attendais et que j’espérais. À Paris, avec le public qui sera présent, mes amis et ma famille, mon objectif premier sera de prendre du plaisir. Si j’y parviens, les résultats suivront ! ».
Et Simone ne compte pas s’arrêter là : après Paris 2024, puis Los Angeles 2028, il a déjà coché les Jeux Paralympiques de Brisbane 2032 dans son agenda. « J’espère que Paris ne seront pas mes derniers Jeux ! C’est encore un peu tôt, mais puisqu’on parle de boucler des boucles, j’ai aussi passé une année en Australie lorsque j’étais adolescent, et je vais tout faire pour y retourner même si ça parait loin ».
En attendant, Simone Barlaam se fixe d’autres objectifs, loin de la piscine : il souhaite contribuer à la création de prothèses les plus légères possible, pour toutes celles et ceux qui sont comme lui en situation de handicap.