Les équipes de France de hockey sur gazon sont qualifiées pour les Jeux Olympiques de Paris 2024
La France a rempli les critères de performance de la Fédération Internationale de Hockey et sera représentée dans les tournois hommes et femmes aux Jeux Olympiques de Paris 2024. C'est la première fois dans l'histoire des JO que la France qualifie ses deux équipes pour les épreuves de hockey sur gazon.
C'est officiel, la France participera aux tournois olympiques de hockey sur gazon hommes et femmes à Paris 2024 !
La Fédération Française de Hockey sur gazon a annoncé la validation des deux quotas automatiquement attribués au pays-hôte des JO. Les hommes et les femmes avaient besoin de remplir un critère de performance proposé par la Fédération Internationale de Hockey et validé par le CIO pour confirmer leur quota : intégrer le top 25 mondial au moins une fois depuis les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, en 2021.
Avec les Bleus au 9e rang et les Bleues au 25e, c’est chose faite ! Les équipes de France de hockey seront bien aux JO 2024, sur la pelouse du Stade Yves-du-Manoir.
Un exploit historique.
C’est la première fois que la France qualifie ses deux équipes de hockey sur gazon pour les Jeux Olympiques. Les hommes ont participé aux JO à neuf reprises, mais jamais depuis Munich 1972, où ils avaient terminé à la 12e place. Leur meilleur résultat avait été enregistré lors des Jeux d'Anvers 1920 et Berlin 1936, avec une 4e place.
Pour les femmes, cette qualification est inédite : elles n'avaient jamais réussi à se qualifier pour les JO dans cette discipline.
« C’est un véritable accélérateur societal que d’avoir cette parité historique avec autant de femmes que d’hommes pour les JO 2024 et il était indispensable que le Hockey sur gazon soit aussi innovant ! », a déclaré la présidente de la FFH, Isabelle Jouin.
Une qualification qui vient récompenser deux équipes ayant considérablement grimpé dans la hiérarchie mondiale ces dernières années.
Emma Ponthieu : « Une chance incroyable »
L'équipe de France femmes reste sur une médaille d’argent à l’Euro B (deuxième échelon européen) l’été dernier, où l'attaquante française Yohanna Lhopital a été élue MVP. Les Bleues s'étaient inclinées en finale contre la Biélorussie sur la plus petite des marges (1-0).
Le jeune collectif tricolore s’était également illustré défensivement grâce à la gardienne Mathilde Pétriaux pour enchaîner quatre succès avant la finale. Cette performance avait permis aux Françaises de se rapprocher du top 25 mondial synonyme d’une qualification olympique inédite.
Emma Ponthieu, la capitaine française, a réagi à cet accomplissement dans un communiqué de la FF Hockey.
« Participer aux Jeux Olympiques c’est le rêve de tout sportif. C’est une chance incroyable de pouvoir représenter le hockey français lors d’un tel événement organisé dans notre pays ! Si cette qualification récompense le travail de toute l’équipe depuis plusieurs années maintenant, nous sommes toutes conscientes du chemin qu’il nous reste à parcourir. Deux ans de travail et d’efforts nous attendent pour être à la hauteur de l’événement ! »
Pour les hommes, cette qualification olympique est la suite logique d'une progression constante. Depuis 2017, ils n'ont cessé de monter dans le classement, avec notamment une campagne en Ligue mondiale fructueuse, soldée avec une qualification pour la Coupe du monde 2018. La première depuis presque 30 ans.
Les coéquipiers de François Goyet avaient atteint les quarts de finale du Mondial après avoir notamment battu l’Argentine, championne olympique à Rio 2016 (5-3).
L’an passé, les Tricolores ont raté de peu les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 lors de l’ultime match de qualification face à l’Espagne (3-2, 3-3). Mais ils ont pris la sixième place des Championnats d’Europe, où Pieter van Straaten avait inscrit cinq buts et Antonin Igau remporté le trophée de meilleur joueur de moins de 21 ans.
Les coéquipiers de François Goyet ont intégré le top 10 mondial au début de l’année, et ils disputent désormais la Pro League, qui réunit neuf des meilleures équipes au monde.
De quoi monter au puissance avant le retour aux JO.