Cérémonie d'allumage de la flamme olympique : Un moment « très émouvant » pour Laure Manaudou, première relayeuse française
Allumée ce mardi 16 avril à Olympie au cours d'une cérémonie spectaculaire, la flamme olympique a entamé son long périple vers Paris, où elle arrivera le 26 juillet pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Entre-temps, elle passera dans les mains de 10 000 porteurs qui se relayeront sur plus de 3 mois, de la Grèce à la France.
Et c'est Laure Manaudou qui a été la toute première française à avoir l'opportunité de porter la flamme olympique.
« C’est très émouvant pour moi et assez stressant, puisque c’est la première fois que je porte la flamme », s'est-elle exprimée après son passage de relais.
La nageuse française a partagé ses émotions dans un entretien exclusif pour Olympics.com.
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C'est des mains du champion grec Stefanos Douskos, médaillé d'or en aviron aux JO de Tokyo 2020, que Laure Manaudou a reçu la flamme olympique. Grand sourire aux lèvres, la triple médaillée olympique a prononcé un « je peux y aller ? », pressée de prendre le relais, avant d'entamer une course de quelques centaines de mètres.
« C’était un beau moment de partage, et je souhaite à tous les porteurs de la flamme de profiter du moment qu’ils vivent et d’ouvrir grand leurs yeux, leurs oreilles et leur cœur », a-t-elle déclaré, émue.
Un moment symbolique pour la nageuse française, 20 ans après sa médaille d’or olympique aux Jeux d’Athènes 2004. « Le fait que je revienne sur les terres grecques 20 ans après me donne l’impression d’avoir grandi, et je me rends compte de tout ce qu’il s’est passé il y a 20 ans. Et aujourd’hui je viens là avec beaucoup plus d’attachement, que ce soit à notre pays, à la Grèce, et à tout ce qu’il se passe dans le monde. »
« Le symbole de la flamme pour moi c’est vraiment la paix mondiale », a-t-elle insisté. « Que tous les problèmes qu’il y a dans le monde s’arrêtent pour faire place à la fête dans le sport et que tout le monde se respecte. »
Laure Manaudou est également ravie de pouvoir passer du temps et partager ses émotions avec son frère, Florent, qui fait aussi partie des capitaines du relais de la flamme. « C’est quelque chose qu’on n’a pas l’habitude de voir. Forcément on ne le fera qu’une fois dans notre vie », réalise-t-elle.
Les deux frère et sœur vont ainsi pouvoir « compter l'un sur l'autre » et partager, ensemble, leurs valeurs du sport. Surtout auprès du jeune public. « C'est important que les jeunes puissent se dire après les JO : ‘je ferais bien tel sport’. »
« Moi, ce sont les JO de Sydney [2000] qui ont déclenché mon envie de faire du sport », se souvient-elle. Avant de conclure : « Je souhaite à tous les jeunes qui sont derrière leur télé de continuer et de se faire plaisir. »