Cérémonie d’ouverture de Paris 2024 : Une entrée en « Seine » magistrale pour tous les athlètes français
Ce vendredi 26 juillet 2024 entre dans l’Histoire.
L’histoire collective des Jeux Olympiques modernes, mais aussi et surtout l’histoire de la France qui accueille de nouveau les JO d’été, cent ans après la dernière édition sur ses terres.
Cette date, gravée dans les esprits de milliers d’athlètes en quête d’une qualification olympique pour Paris 2024 l’était d’autant plus pour les champions français, galvanisés par l’idée de jouer ces Jeux à domicile.
Avant d’entrer dans l’arène pour tenter de décrocher une médaille, 6 800 athlètes issus de 205 délégations avaient rendez-vous sur une tout autre "Seine", tout aussi scintillante, de par ses reflets dorés dans le fleuve de la Ville Lumière.
Entre tradition historique et innovation, le metteur en scène Thomas Jolly et son équipe artistique dédiée pour Paris 2024 ont souhaité sortir du séquençage habituel des cérémonies d’ouverture des JO en intégrant la parade des athlètes au cœur du spectacle, dans tout Paris.
Pour ce faire, 12 tableaux artistiques ont été mis en scène le long de la Seine pour conjuguer le sport et l’art à la française, sous toutes ses formes.
Découvrez les temps forts de ce défilé fluvial sur la plus belle scène du monde, à travers la capitale française d’est en ouest, clôturé par l’arrivée des Bleus.
Paris 2024, la ville en rose avec Lady Gaga et "son truc en plume" en hommage à Zizi Jeanmaire
Fidèle à la coutume de l’Olympisme depuis les JO de Londres 1908, la Grèce a ouvert le bal sur la Seine, suivie par l’équipe olympique des réfugiés et 16 autres délégations menées par l’Afghanistan pour respecter l’ordre alphabétique. En tant que pays hôte, la France fermera la danse un peu plus tard.
Sur ce premier tableau « Enchanté » devant une station de métro, le monde entier a vu "la ville en rose", bercé d’abord par l’accordéoniste ailé, Félicien Brut, trônant sur le pont d’Austerlitz. Puis c’est… la grande Lady Gaga vêtue de son « truc en plume » qui a interprété ce classique éponyme de la chanson française, en hommage à Zizi Jeanmaire et au music-hall.
Des visages historiques sortant de la Seine admirent la parade des athlètes devant le Louvre où la Joconde a disparu !
Malgré la pluie, le défilé des athlètes suit son cours sur la Seine.
Semi-immergés, comme si les œuvres du passé refaisaient surface, de grands visages historiques sont devenus spectateurs des champions, le temps d’un tableau symbolique intitulé « Fraternité », dernier volet d’un triptyque rendant hommage à la devise française.
Le célèbre nageur Tom Daley a célébré ce moment mémorable avec ses compatriotes, sans broncher sous cette météo habituelle en Grande-Bretagne.
Pour accompagner leur parade fluviale, le pianiste Alexandre Kantorow, lauréat du prestigieux prix Gilmore Artist Award 2024, a interprété Jeux d'eau, de Maurice Ravel. Tout un symbole !
Pendant ce temps, un mystérieux porteur de flamme encapuchonné et masqué parcourait le Musée du Louvre avant de découvrir que la Joconde a été dérobée.
Un clin d’œil au passé, de nouveau, pour rappeler le vol de ce célèbre tableau de Léonard de Vinci en 1911, retrouvé deux ans plus tard.
Le défilé sur Seine des Bleus avec leurs porteurs de drapeau Florent Manaudou et Mélina Robert-Michon : tous dans le même bateau !
Le Paquebot, tel est le nom du grand bateau qui a eu l’honneur de transporter la délégation tricolore.
Au total, 414 personnes dont 368 athlètes titulaires et remplaçants de la délégation française ont défilé lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, menées par les deux porte-drapeaux : Mélina Robert-Michon (athlétisme) et Florent Manaudou (natation).
Cette déferlante bleue vient clore le tableau « Festivités », qui a débuté par un défilé de mode pour célébrer les jeunes créateurs français.
Une joie immense, aussi grande que Teddy Riner également à bord, submerge les athlètes qui dansent et brandissent leur drapeau bleu, blanc et rouge sur Lettre à France de France Gall avant de passer sous le pont d'Iéna.
Un Teddy Riner, qui, quelques temps plus tard, se retrouvait avec Marie-José Pérec aux Tuileries pour allumer, ensemble, l'immense chaudron qui surplombera le jardin pendant la durée des Jeux. Un final éblouissant, comme l'ensemble de la cérémonie.