Australiens et Américains prêts à hisser leur niveau pour prendre le meilleur
Quelques-uns de plus grands noms de la natation mondiale viennent d’arriver à Rio, avec Michael Phelps et ses coéquipiers et coéquipières américains, suivis par leurs rivaux australiens. Les attentes pour un spectacle total dans le bassin du stade olympique de natation sont grandes !
Les nageurs des deux superpuissances de la natation se sont toisés avant que les choses sérieuses ne démarrent, samedi, en commençant par les séries du 400m 4 nages hommes. « Je les ai aperçus ce matin. Ils s’échauffaient alors que je nageais, et quand j’ai sauté hors du bassin, ils ont plongé dedans », a raconté l’Australienne Emily Seebohm.
Son coéquipier
, grand espoir pour une première médaille d’or sur 100m nage libre depuis 1968, explique que les deux équipes se connaissent bien. « Beaucoup d’entre-nous sont bons amis avec les Américains. Ça a été excitant de les voir arriver. C’est une équipe puissante, et on sent clairement leur présence dans la piscine ».
Les USA ont gagné 31 médailles dont 16 en or il y a quatre ans à Londres, tandis que l’Australie en a remporté 10, dont un titre. Les Australiens se sont hissés au niveau l’an dernier lors des Championnats du monde FINA à Kazan (Russie) : là où les USA ont remporté 8 titres pour 23 médailles, l’équipe des antipodes s’est adjugé sept médailles d’or pour un total de 16 podiums.
La rivalité au fil des décennies a été colossale, avec notamment le relais 4x100m à Sydney en 2000 qui fut un des temps forts des compétitions de natation, soldé par une victoire de l’Australie de Ian Thorpe dans une ambiance volcanique. Les USA n’avaient jamais été battus dans cette épreuve depuis son introduction au Jeux de Tokyo en 1964, et ce 16 septembre 2000 dans la piscine de Homebush Bay, l’Australie avait battu leur record du monde. « C’est toujours très spécial de se mesurer aux américains » dit McEvoy.
« A travers les années, nous avons vécu une rivalité très saine » dit la recordwoman du 100m nage libre Cate Campbell. « Ils nous ont poussé, nous les avons poussé. Je ne pense pas que l’Amérique serait là où elle se trouve aujourd’hui sans l’Australie. De la même manière, les USA nous ont entraînés à devenir ce que nous sommes aujourd’hui : une grande nation de natation. »