Grâce à une initiative en ligne, ainsi que des activités ludiques et interactives qui leur sont proposées sur des stands d'animation installés aux villages olympiques de la jeunesse de Lausanne et Saint-Moritz, les athlètes apprennent comment le sport peut réellement perdre tout son sens et sa crédibilité si le déroulement ou le résultat d'une compétition est déterminé à l'avance par trucage.
Des athlètes comme ambassadeurs
La campagne est soutenue par un certain nombre d'anciens athlètes qui interviennent en tant qu'ambassadeurs et dont les contributions sont fortement appréciées par les jeunes participants aux JOJ. L'un d'eux est le skieur slovène Jakob Špik, 25 ans, qui s'est récemment retiré du circuit de la compétition pour cause de blessure.
“J'encourage les jeunes participants à venir nous rendre visite au stand Believe in Sport où j'anime des séances de prévention et informe les visiteurs sur notre campagne. La plupart des jeunes athlètes ont au moins quelques bribes d'information sur le sujet, ils connaissent le problème. Mais il y a aussi ceux qui n'en ont jamais entendu parler et ceux-là semblent bien saisir le problème après nos explications,” a confié Jakob. "C'est une super expérience et j'espère bien poursuivre mon engagement à l'avenir", a-t-il ajouté.
Jakob a été rejoint par ses collègues ambassadrices Elisa Perini de Suisse, ancienne biathlète d'élite, et Zoé Cheli, également de Suisse, qui s'est récemment retiré du circuit de ski cross afin de se concentrer sur ses études en sciences de l'environnement. Sur les stands de Believe in Sport, les trois ambassadeurs aident à animer différentes séances et activités, qui ont toutes pour but de faire comprendre la nature de la manipulation quand elle survient et à expliquer comment les athlètes peuvent se protéger s'ils sont sollicités.
Apprendre à travers des activités divertissantes
Une application conçue spécialement pour les JOJ permet aux utilisateurs de créer leur propre avatar à partir d'un selfie, puis de choisir parmi quatre scénarios qui décrivent des situations délicates auxquelles il faut réagir rapidement. Les jeunes athlètes découvrent ainsi comment ils pourraient se retrouver pris au piège de la manipulation des compétitions sportives. Dans un autre jeu baptisé “partager / ne pas partager”, les athlètes doivent consulter des publications sur les réseaux sociaux et décider s'ils doivent les partager ou non. Le but est de reconnaître le caractère sensible d'une information avec le risque de manipulation des compétitions qu'elle comporte.
Sur le stand, les athlètes ont également l'occasion d'interagir avec des agents d'INTERPOL et de découvrir les aspects cachés des pratiques de manipulation et les coulisses des enquêtes policières liées à ces pratiques.
Selon les premiers résultats d'un sondage mené sur ces activités pédagogiques, un tiers des athlètes n'avaient jamais entendu parler de la manipulation des compétitions avant de venir au stand. Les jeunes athlètes ont trouvé particulièrement "intéressant de connaître les choses à faire et à ne pas faire" par rapport à cette problématique et ont apprécié "d'apprendre quelque chose de nouveau".
Jours réservés aux Fédérations
En outre, et grâce à des projets communs avec les Fédérations internationales de luge (FIL), de bobsleigh et de skeleton (IBSF) et de hockey sur glace (IIHF), les jeunes participants dans ces sports suivent une séance de formation spécifique sur le thème de la manipulation des compétitions pendant les Jeux, pendant laquelle ils bénéficient de présentations adaptées à chaque sport et participent à un quiz interactif.
Vous voulez en savoir plus ? Consultez la page https://www.olympic.org/athlete365/believeinsport/ et joignez-vous à la conversation en utilisant les hashtags #BelieveInSport et #MakeTheRightDecision.