Le rapport annuel 2022 de la Solidarité Olympique et des services aux CNO met l'accent sur le soutien apporté aux athlètes

Le rapport annuel 2022 de la Solidarité Olympique et des services aux CNO, récemment publié, célèbre les réalisations des athlètes, ainsi que les programmes et les initiatives que la Solidarité Olympique (SO) soutient dans le monde entier. Le rapport explique notamment comment 429 bourses olympiques en tout ont été attribuées pour les Jeux Olympiques d'hiver de Beijing 2022. Plus de 50 % de ces détenteurs de bourses (236) se sont qualifiés pour les Jeux, remportant dix médailles.

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Le rapport annuel présente également le lancement du programme de bourses olympiques pour athlètes "Paris 2024". À la fin de l'année 2022, un total de 1 146 bourses individuelles avaient été attribuées à des athlètes de 145 Comités Nationaux Olympiques (CNO), soit plus de 70 % de l'ensemble des CNO qui devraient participer aux Jeux.

Une forte solidarité prévaut au sein du Mouvement olympique

Au cours de l'année 2022, la solidarité du Mouvement olympique s'est manifestée dans sa réponse aux diverses crises et conflits qui ont concerné les CNO du monde entier.

Ainsi que l'a déclaré James Macleod, directeur des relations avec les CNO, de la Solidarité Olympique et d'Olympisme365 : "Au-delà des Jeux Olympiques, le monde a été confronté à des difficultés dans diverses régions, ce qui a eu un impact sur le Mouvement olympique." Et d'ajouter : "Malgré les défis posés par les événements extérieurs, la communauté olympique a fait preuve d'une solidarité sans pareille, apportant un soutien durable aux athlètes et aux membres de leur entourage dans les régions frappées par des conflits."

La Solidarité Olympique s'est attachée à apporter son soutien afin de permettre aux athlètes de continuer à s'entraîner dans les meilleures conditions possibles malgré les difficultés rencontrées et à préserver l'autonomie du sport.

Elle a notamment mis sur pied un fonds de solidarité de 7,5 millions d'USD pour la communauté olympique et le mouvement sportif ukrainiens suite à l'invasion russe en février 2022. L'objectif principal de ce fonds était de répondre aux besoins humanitaires urgents des athlètes de haut niveau, tout en les aidant à continuer à participer à des compétitions internationales en couvrant les coûts liés aux compétitions, aux camps d'entraînement, aux déplacements et à l'hébergement. La poursuite de ces efforts de solidarité a pour ambition de veiller à ce qu'une délégation olympique ukrainienne forte soit en mesure de participer aux prochains Jeux Olympiques de Paris 2024 et aux Jeux Olympiques d’hiver de Milano Cortina 2026.

"Tout le monde a été d'un grand soutien, le président [du CIO], [Thomas] Bach, et toute l'équipe, dans cette période difficile", souligne Sergii Bubka, membre du Comité International Olympique (CIO) et ancien président du CNO ukrainien, dans le rapport annuel.

Et de conclure : "Au final, lorsque vous voyez le travail accompli, donner de l'espoir, résoudre certains problèmes, donner aux athlètes la possibilité de participer à des compétitions, c'est extraordinaire."

Un soutien constant apporté aux athlètes réfugiés

Le CIO a établi le programme de bourses pour athlètes réfugiés à la suite de la participation de la toute première équipe olympique des réfugiés aux Jeux Olympiques de Rio 2016. Dans le but d'aider les athlètes réfugiés à s'entraîner en vue des Jeux Olympiques de Paris 2024, 52 athlètes de 12 pays, vivant dans 18 pays d'accueil, ont été soutenus par le programme de soutien aux athlètes réfugiés à la fin de l'année 2022.

D'autres bourses ont été attribuées depuis, ce qui porte le nombre total d'athlètes réfugiés détenteurs de bourses à 63, lesquels sont originaires de 12 pays dans 23 pays d'accueil et représentent 13 sports. Tous espèrent être sélectionnés et faire partie de l'équipe olympique des réfugiés pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Parmi les boursiers, citons Nigara Shaheen, une judokate afghane qui a fait partie de l'équipe olympique des réfugiés des Jeux de Tokyo 2020 et dont l'histoire est présentée dans le rapport annuel, puisque l'athlète compte bien revenir pour l'édition de Paris 2024.

"Il y a une équipe, un système de soutien ; j'appartiens à cette équipe", confie-t-elle. "Je sens que j'en fais partie intégrante."

Et comme en témoigne le rapport annuel de la Solidarité Olympique, ce sentiment d'appartenance – pour Nigara Shaheen et des milliers d'autres personnes comme elle dans le monde – est possible grâce au sport.

La promotion de la paix et de la cohésion sociale

Illustrant la manière dont la participation au sport peut contribuer à promouvoir la paix et la cohésion sociale, le rapport 2022 décrit également une série d'initiatives lancées par les CNO, avec le soutien de la Solidarité Olympique.

James Macleod a par ailleurs souligné l'impact positif que les CNO pouvaient avoir sur la vie de milliers d'athlètes et de communautés grâce à ces initiatives. "Alors que nous réfléchissons à 2022, nous devons reconnaître les efforts soutenus déployés par les CNO et tous les membres du Mouvement olympique", a-t-il rappelé. Et de poursuivre : "Votre engagement inébranlable a rendu le monde meilleur grâce au sport, enrichissant la vie d'innombrables personnes à travers le monde."

"Parmi les initiatives des CNO, citons Arrows for Peace – un programme mis en place par le CNO du Kenya, lequel entend favoriser les efforts de paix entre les communautés en guerre dans la vallée du Rift, en encourageant les jeunes à utiliser leurs compétences en tir à l'arc pour essayer de concourir aux Jeux Olympiques, plutôt que pour commettre des délits mineurs.

"J'ai une idée très différente du sport de celle que j'avais auparavant", explique pour sa part Esther Wakhiya, participante au programme, dans le rapport annuel. "Qui aurait pu imaginer que des flèches pouvaient être un signe de paix ?"

Cliquez ici pour lire le rapport dans son intégralité.