Le maire de Richmond se félicite de l’héritage de Vancouver 2010

Au moment où les yeux du monde entier se tournent vers les Jeux Olympiques de 2012 à Londres, le maire de Richmond, où se déroulèrent les compétitions de patinage de vitesse des Jeux Olympiques d’hiver à Vancouver en 2010, revient sur l’héritage à long te

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© 2012 / Comité International Olympique (CIO) / FURLONG, Christopher

Malcolm Brodie, le maire de Richmond, commune limitrophe de Vancouver, souligne ce dont sa ville bénéficie grâce à la tenue des Jeux Olympiques d’hiver de 2010 et notamment cet ovale olympique spécialement construit pour les compétitions de patinage de vitesse sur piste longue mais qui, depuis, remporte un immense succès comme équipement public, avec sa piste de patinage couverte, ses deux patinoires, sans oublier les courts de badminton, de volleyball et les 2140 m2 de la salle de gym et de mise en forme.

« L’ovale olympique a répondu à une demande ancienne des habitants de Richmond pour davantage d’équipements sportifs et de loisirs couverts plus vastes et de qualité » confie Brodie à olympic.org. « C’est devenu un lieu de choix de la population d’ici pour la pratique sportive et les activités de loisirs et de mise en forme et autres. C’est un équipement de classe mondiale qui sert au quotidien à un grand nombre d’utilisateurs, puisque plus de deux millions de personnes l’ont déjà fréquenté et que des douzaines de sports d’été et d’hiver y sont pratiqués. Trois douzaines de groupes d’usagers sportifs pratiquement en sont locataires, dont les quatre ligues sportives soit plus de 100 000 visites annuelles. Le nombre d’adhérents dépasse les objectifs fixés pour 2013 et cela représente 20 000 visites mensuelles. »

Les retombées économiques dont Richmond est bénéficiaire depuis les Jeux sont des avantages que Brodie ne veut pas oublier également.

« Les Jeux ont amené 2 milliards de dollars de nouveaux investissements à Richmond en infrastructures publiques et entreprises privées diverses. Et ils ont été le catalyseur du nouveau quartier urbain qui a poussé autour de l’ovale sur le front de mer, » explique-t-il. « Depuis les Jeux, le centre-ville, où est situé l’ovale, fait l’objet d’un renouveau d’intérêt et actuellement plus de 4 milliards de dollars de nouveaux projets y sont en cours de construction et sur le point d’être approuvé. »

Mais Brodie, insiste cependant sur l’importance primordiale des prévisions post-Jeux lors de leur préparation.

« La planification a été essentielle à notre succès, » souligne-t-il. « L’équipe municipale, le personnel et les élus du conseil ont visité plusieurs ovales de patinage de vitesse et autres sites olympiques existants et ils ont rencontré de nombreux membres du gouvernement local et autres représentants avant de prendre la décision définitive de porter la ville candidate à la construction de cet équipement. Cette détermination s’est révélée absolument cruciale car elle a confimé que si l’ovale était évidemment conçu pour répondre aux besoins des Jeux Olympiques, il n’en disposait pas moins d’un plan de fonctionnement viable pour son usage ultérieur. Finalement en ce qui concerne cette installation, notre objectif a toujours été de nous concentrer sur sa viabilité post-Jeux et sur son legs potentiel, tout en le soumettant aux impératifs des Jeux Olympiques. »

Brodie précise aussi que la liaison avec les précédentes villes hôtes olympiques a été utile pour tirer les leçons de leurs expériences.

Nos rencontres avec les représentants d’autres villes olympiques nous ont aidés à saisir les avantages des transformations envisageables à partir de la tenue des Jeux » dit-il . « C’est ainsi que nous avons élaboré un plan complet pour 2010 bien avant les Jeux en cherchant à tirer parti des possibilités qu’offraient les Jeux et en les utilisant pour que notre commune bénéficie d’un legs à long terme. »

Enfin, la part prise par le CIO dans la réalisation de ce plan de legs post-Jeux est un facteur que Brodie tient à rappeler.

« Nous nous sommes engagés également à collaborer étroitement avec le CIO, Vancouver et les autres membres de la famille olympique car nous avons jugé que cette collaboration était essentielle pour que nous tous parvenions à notre objectif mutuel et commun qui était de nous montrer des hôtes et des organisateurs hors pairs des Jeux. »