Sur les 11 000 athlètes et plus en lice aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, 827 – 465 hommes et 362 femmes – ont bénéficié, durant leur parcours jusqu'aux Jeux, d'une bourse pour athlètes "Tokyo 2020" de la Solidarité Olympique.
Ces bourses apportent un financement essentiel pour la prise en charge des dépenses d'entraînement et de compétition des athlètes et sont à la disposition de tous les CNO, en particulier de ceux qui en ont le plus besoin. Pour Tokyo 2020, la Solidarité Olympique a investi la somme totale de 47 millions d'USD dans ce programme afin de permettre à 1 836 athlètes de 186 CNO de s'entraîner pour réaliser leur rêve, à savoir participer aux Jeux Olympiques. Mais outre le fait d'aider les athlètes à concourir, ces bourses ont permis d'enregistrer des résultats record à Tokyo, puisque 93 CNO ont remporté des médailles, soit plus que lors de n'importe quelle autre édition des Jeux.
Parmi ces CNO, trois pays ont décroché leur toute première médaille olympique : Polina Guryeva, du Turkménistan, s'est adjugé l'argent en haltérophilie féminine ; Alessandra Perilli, de Saint-Marin, est repartie avec le bronze et l'argent en fosse olympique en tir ; et Hugues Fabrice Zango, du Burkina Faso, a remporté le bronze au triple saut masculin. Qui plus est, les boursiers en lice à Tokyo représentant 178 CNO et 26 sports olympiques, l'histoire s'est écrite de bien d'autres façons.
Ils sont entrés dans l'histoire
Parmi ceux qui se sont distingués, citons Hidilyn Diaz, qui a remporté la toute première médaille d'or olympique pour les Philippines dans l'épreuve d'haltérophilie féminine des moins de 55 kg ; Flora Duffy, première championne olympique des Bermudes en triathlon féminin ; Saleh Elsharabaty (taekwondo) et Abdel Rahman Almasatfa (karaté), qui ont remporté les deuxième et troisième médailles olympiques de l'histoire de la Jordanie ; et Yulimar Rojas, qui est devenue la première championne olympique du Venezuela, avec un record du monde à la clé dans l'épreuve du triple saut féminin.
"Je n'ai pas encore réalisé ce que j'ai accompli", a confié Yulimar Rojas. "Je suis très bien entourée et toutes ces personnes ont contribué à cet exploit. Je pense que je suis née avec un don et la capacité de réaliser de grandes choses. C'est incroyable pour moi d'être ici et d'ouvrir la voie pour que d'autres me suivent et aient envie de se dépasser."
Durant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, les boursiers de la Solidarité Olympique ont remporté 30 médailles d'or, 36 d'argent et 47 de bronze, ainsi que 185 diplômes de participation.
Aider l'équipe olympique des réfugiés
Outre les 1 836 bourses individuelles accordées aux athlètes en prélude aux Jeux de Tokyo 2020, la Solidarité Olympique a également proposé 56 bourses à des athlètes réfugiés afin d'aider financièrement ceux qui souhaitaient intégrer l'équipe olympique des réfugiés formée par le CIO. Parmi ces boursiers, 29 athlètes (19 hommes et 10 femmes), représentant 12 sports et originaires de 13 CNO hôtes, ont été sélectionnés pour concourir à Tokyo, inspirant le monde grâce à leurs performances.
Kimia Alizadeh est notamment devenue la toute première membre de l'équipe olympique des réfugiés à remporter un diplôme olympique avec sa cinquième place dans l'épreuve des moins de 57 kg en taekwondo. D'autres performances impressionnantes ont été réalisées par Hamoon Derafshipour, lequel a remporté deux combats dans l'épreuve masculine kumite des moins de 67 kg en karaté, et Saeid Fazloula, lequel a atteint les demi-finales du K-1 masculin dans le sprint en canoë.
Ahmad Badreddin Wais, qui a participé au contre-la-montre individuel en cyclisme masculin, a quant à lui souligné à quel point le soutien de la Solidarité Olympique avait été important pour sa participation aux Jeux de Tokyo 2020.
"Ce soutien m'a été très utile pour ma formation de cycliste professionnel et m'a aidé à me qualifier pour intégrer l'équipe olympique des réfugiés", a-t-il déclaré. "La Suisse est un pays où le coût de la vie est élevé, donc la bourse me permet de me concentrer à plein temps sur mon entraînement. Grâce à cette bourse, j'ai également appris à communiquer avec les journalistes et à me préparer en vue des compétitions, deux aspects importants de la vie d'un athlète."
Tachlowini Gabriyesos était le dernier membre de l'équipe olympique des réfugiés à concourir – aujourd'hui à Sapporo, où il a terminé 16e du marathon. S'exprimant sur cette performance exceptionnelle, Tachlowini Gabriyesos a confié : "Aujourd'hui, le plus beau de mes rêves est devenu réalité. Après tout ce que j'ai dû traverser dans ma vie, c'est un moment olympique unique que je vis aujourd'hui. Je veux être un modèle pour tous les réfugiés du monde. Voici le message que j'aimerais leur adresser : continuez de rêver, travaillez sans relâche et ne renoncez jamais. Je tiens à exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui m'ont aidé tout au long de mon parcours, notamment mes coéquipiers de l'équipe olympique des réfugiés et mon entraîneur."
Subventions pour les sports d'équipe
La Solidarité Olympique ne soutient pas seulement les athlètes individuels. À Tokyo, 29 équipes (15 équipes masculines et 14 équipes féminines) représentant huit sports et 25 CNO ont été soutenues dans leur parcours jusqu'aux Jeux par une subvention de la Solidarité olympique pour les sports d'équipe.
Cette subvention a contribué à une conclusion historique du tournoi de hockey masculin, la Belgique remportant une médaille d'or olympique dans un sport d'équipe pour la deuxième fois seulement de son histoire – la première remontant à 1920 – et l'Inde sa première médaille depuis 1980 dans un sport qui revêt une grande importance pour le pays.
"C'est une renaissance", a déclaré le gardien de but Sreejesh Parattu Raveendran après coup. Cela faisait 41 ans. Nous avons remporté notre dernière médaille en 1980 et depuis, plus rien. Le fait d'avoir gagné [la médaille de bronze] va donner un nouvel élan et de l'énergie aux jeunes pour se tourner à nouveau vers le hockey et pratiquer ce beau sport."
Alors que les Jeux de Tokyo 2020 sont sur le point de s'achever, il est clair que la Solidarité Olympique donne à un nombre sans précédent d'athlètes la possibilité non seulement de participer aux Jeux Olympiques, mais aussi de monter sur le podium, ce qui a un effet domino sur le sport au niveau local, et ce partout dans le monde.
Le CIO a distribué cinq milliards de dollars au cours de la dernière Olympiade pour le développement du sport
Le CIO redistribue 90 % de tous ses revenus pour le bien-être des athlètes et la promotion du sport et du sport paralympique dans le monde. Avec son modèle de financement solidaire, l'équivalent de cinq milliards d'USD a été distribué au cours de la dernière Olympiade, soit 3,4 millions d'USD par jour. Ce soutien financier ne profite pas seulement à quelques pays ou à quelques sports. Il est utilisé dans l'intérêt de l'ensemble des athlètes des 206 CNO, de l'équipe olympique des réfugiés formée par le CIO et de tous les sports olympiques, qu'ils soient populaires ou moins populaires, assurant ainsi la véritable universalité et diversité des Jeux Olympiques et de la communauté olympique. Le programme de la Solidarité Olympique est l'un de ceux qui permettent au CIO de redistribuer ses revenus.
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