Culture autochtone et intégration des communautés amérindiennes

Les objectifs visés par Vancouver 2010 consistaient essentiellement à offrir des débouchés économiques aux communautés autochtones, promouvoir la diversité et mieux faire connaître et comprendre le patrimoine culturel de ces peuples pendant les Jeux Olympiques d'hiver.

Culture autochtone et intégration des communautés amérindiennes
© 2010 / International Olympic Committee (IOC)/ HUET, John |Welcome from the host first nations during the Opening Ceremony of the Olympic Winter Games Vancouver 2010.

La Four Host First Nations Society – une organisation à but non lucratif regroupant les nations Lil'wat, Musqueam, Squamish et Tsleil-Waututh, dont les territoires ont été utilisés pendant les Jeux – a été fondée après l’attribution des Jeux Olympiques d’hiver de 2010 à la ville de Vancouver. Jamais auparavant une organisation de ce type n’était intervenue dans les processus décisionnels portant sur la planification et l’organisation des Jeux, et cette initiative a jeté les bases des futurs partenariats avec les peuples amérindiens aussi bien à l'échelon régional que national.

Dès les premières étapes de planification et de construction des infrastructures, le comité d’organisation a collaboré étroitement avec les Quatre Premières Nations hôtes pour veiller à ce que les transformations à prévoir dans les territoires autochtones et aux alentours servent les intérêts de leurs habitants en toutes circonstances.

À travers la conclusion de toute une série de partenariats sans précédent, les Quatre Premières Nations hôtes et Vancouver 2010 ont lancé plus de 200 initiatives, parmi lesquelles l’ouverture d’un centre culturel permanent Squamish et Lil’wat à Whistler ainsi que d’un pavillon autochtone à Vancouver, la promotion de l’art autochtone grâce au programme 2010 Venues Aboriginal Art Programme, un programme de licences et la large place réservée à la culture autochtone lors des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux.

L’un des objectifs clés de la stratégie de Vancouver 2010 en matière d’emploi était d’accroître les niveaux de compétences des Autochtones et de leur donner la possibilité de travailler sur des projets liés aux Jeux Olympiques d’hiver. En conséquence, environ 1 200 Autochtones ont pu suivre des activités de formation et de recherche d’emploi, et 300 d’entre eux ont effectué des apprentissages.

Les Jeux Olympiques d'hiver de 2010 ont été un catalyseur de changement, montrant comment les populations amérindiennes pouvaient travailler main dans la main avec les autorités locales, régionales et nationales. Après les Jeux, le Canada a signé la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée en 2007. Si cette avancée n'est pas à mettre à l'actif des seuls Jeux Olympiques d'hiver, le gouvernement canadien a néanmoins mis en exergue les partenariats et l'intégration favorisés par la manifestation olympique. Pour la première fois de l'histoire, les peuples autochtones de tout le pays ont collaboré avec les autorités et le secteur privé à l'organisation d'un grand événement international.